Thylan St Rose

« Chaque être apporte sa note sur la partition de la vie!»

Carte d'identité Surnoms : Thythy très certainement --" Âge : 17 ans depuis 17 jours, 17 heure, 17 minutes et 17 seconde, maintenant 19 /pan/ Date de naissance : 13 août 1996 Lieu de naissance : ce n'est pas vraiment déterminé puisque ce merveilleux moment eu lieu dans un taxi entre deux boulevards Nationalité : américaine Orientation sexuelle : hétérosexuelle Groupe choisis : Ruby Statut : (élève ou personnel) élève elle sera Année/Job (pour le personnel uniquement): en troisième année

Derrière l'écran Pseudo :Ange Âge : la vingtaine Présence : minimum de un passage par jour Comment as-tu connu Taiyou? top site est mon ami, on débarque en duo en fait Commentaires/Suggestions : je ne suis pas une banane! Code du règlement :

Physique ♣ Couleur des yeux : d'un bleu clair azure ♣ Couleur de cheveux : de base brune avec de léger reflets cuivrés, il lui arrive d'avoir envie de changement ♣ Coupe de cheveux : long, ho oui long! tombant au niveau de ses hanches, effilés sur toute la longueur ♣ Couleur de peau : légèrement bronzée, très légèrement ♣ Poids : 52 kilos, ce qui est bien mais elle voudrait en perdre 2 ♣ Taille : 1m64 et demi presque 65, disons 65 ♣ Corpulence : svelte   ♣ Changement physique : elle a changé plusieurs fois la couleur de ses cheveux, mais a décidé il y a quelque temps de revenir sur sa couleur d'origine, mais ses choix ne sont pas à l'abris d'une nouvelle envie soudaine de faire une couleur tout autre que ce brun ♣ Particularité(s) : un tatouage sur les omoplates (à voir sur l'avatar), un percing à l'oreille gauche au niveau du cartilage (et sinon les boucles d'oreilles habituelles au nombre de 4 par oreilles) et parfois des lentilles de couleurs ♣ Complexe(s) : sa taille, elle se trouve petite, et cette impression de voir son ventre énorme

Caractère 【♦Ma fashion attitude♦ Mon sac et son contenu, bien évidemment, parce qu'un sac vide ne sert à rien. Ma collection impressionnante de chaussures. J'ai une garde robe de taille considérable, mais comme la fille coquette que je suis, je n'ai jamais rien à me mettre. Chaque matin, je passe des heures à trouver la tenue idéale. Les magasins sont une invention merveilleuse, faire du shopping c'est fantastique. Je ne sors jamais sans m'être parfaitement apprêtée, même pour si ce n'est que pour dire bonjour aux invités de mes parents.Bénéficiant d'un avantage physique évident, en dehors de ma superficialité, je possède aussi une toute autre passion, Les garçons! Je connais la réputation que l'on me donne avec eux, et ce n'est pas de ma faute si je me lasse très vite de ces types ennuyant. C'est toujours pareil, les mecs sont prévisibles et sans surprise. ♣Comme je suis♣ Un être hors du commun. Je n'aime pas que l'on me compare à telle ou telle personne. C'est bien pour cela que je teins régulièrement mes cheveux. Je suis Unique en mon genre. Que l'on me juge, on y passe tous et je ne déroge pas à la règle. Ce n'est pas le regard des autres qui fera de moi un ange ou un démon. Je pencherais plus pour la diablesse personnellement. Je ne cherche pas à me faire des ami(e)s. Bien qu'on me trouve antipathique, je n'en reste pas moins sociable et amicale. Je ne m’apitoie pas sur le sort des gens quand ceux-ci l'on mérité. J'aime écouter, on peut toujours apprendre beaucoup. Je sais où je vais et j'y fonce. Quand je m'exprime, c'est toujours de façon posée et très franche. J'aime être directe, je ne détourne pas mes propos sauf si c'est pour m'amuser. La colère très peu pour moi, mais il faut savoir que je sais me venger. Et que je ne suis pas rapporteuse! ♠Ma philosophie♠ Superficielle et capricieuse, j'aime que l'on me regarde et je ne regarde que les jolis gens. La beauté extérieure est pour moi la première chose que chaque personne juge d'une autre. Je dis menteur à tous ceux qui me diront ne jamais prêter attention au physique. Il n'y a que les aveugles que je pourrais croire, mais eux, ils n'ont pas le choix. Une enfant née sous une bonne étoile avec une cuillère en argent dans la bouche, on ne choisit pas sa famille et l'argent de la mienne me convient. Je n'ai jamais manqué de rien et mes parents répondent à mes demandent. Je suis ce qu'on pourrait qualifier d'enfant pourrie gâtée, je préfère le terme d'enfant roi! J'ai entendu dire que j'étais une fille facile qui couchait souvent le premier soir, je répondrais simplement que je change de petit-ami, comme je pourrais changer de chemises. Je ne suis pas non plus nymphomane! ♥J'ai dans la tête♥ Même si cette jeune femme laisse paraître qu'elle soit sans faiblesse, comme tout le monde elle en a. Chez elle ce serait la peur de s'attacher pour mieux se faire trahir ensuite. Oui, elle en a peur, et reste donc sans profondeur dans ses relations, qu'elle soit aussi bien amicale que plus et affinité. Hors-mis ce point, elle ne cherche pas à tromper les gens sur qui elle est et reste très franche, voir trop. Ce qui ne lui plait pas, elle le souligne et le re-souligne, contrairement à ce qui pourrait lui plaire ou elle sera à court de compliments. Très observatrice, elle fait plus attention aux images qu’aux sons. Elle a besoin d’harmonie et a beaucoup de mal à parler avec quelqu’un qui a un regard fuyant. C’est une femme originale, un peu mystérieuse, qui ne séduit jamais de la même façon. Comme une magicienne, qui peut transformer n’importe quel homme lambda en prince charmant ! Avec cette demoiselle, les hommes passent des moments féeriques ! Elle crée du sur-mesure ! Héros ou héroïne, prince ou princesse, elle veut être vouée à un destin hors du commun, Voleuse malicieuse ou impétueuse voyageuse des mers, elle a la discrétion et l'âme pure d'un héros de film. ♦Aime ou pas♦ Elle aime, les beaux garçons, qu'ils soient dans son lit ou pas dans son lit, elle aime les observer. Rumeurs, scandales et autres informations pouvant lui être utiles, elle aime les connaître, partant même quelques fois à leurs recherches sans pour autant les provoquer. La demoiselle déteste être en compétition et la perdre, c'est pour cela qu'elle ne se lancera jamais dans une aventure dont le scénario semble trop incertain. Entendre parler d'elle, la fait sourire, que ce soit en bien ou en mal, on parle d'elle, c'est qu'elle marque les esprit! La jeune fille adore passer des heures dans sa garde robe, essayant ses vêtements acheté de la vieille, cherchant la tenus qui la mettra le plus en valeur. Sa phobie serait les insectes, ces petites bêtes répugnantes qui lui grimpent le long des jambes. Aussi tient-elle sa chambre rangée de façon irréprochable pour ne pas avoir la mauvaise surprise de croiser ces bestioles. Elle ne cherche que la gloire, le podium est fait pour elle!】

Histoire

【Je suis née dans une famille tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Un papa, une maman, au comble du bonheur, ils s'aiment. D'origine japonaise et mannequin reconnue dans son pays, c'est en se rendant aux Etats Unis pour vivre le rêve américain, qu'elle rencontra l'homme de sa vie. Et les voilà qu'ils m'attendent. Ensemble ils préparent une jolie pouponnière rose. Oui, car il y a quelques jours, le docteur leur a dit que j'étais une fille. Ils ont enfin put se décider pour la couleur de la chambre. Les voilà donc à peindre cette pièce qu'ils me réserve. Plein de rode. De partout du rose. Sur les murs, sur le sol, le landau aussi y passe, et même au plafond. Du rose en veux-tu en voilà!

Même dans le choix des vêtements on retrouvait cette dominance de rose. Pour faire simple, cette chambre était une overdose de rose. n'importe quel inconnue aurait put comprendre que le jeune couple attendait une fille et non un mec. A voir la tête du bonhomme, on pouvait se douter que pour lui, tout cela c'était trop pimp. Mais pour le plaisir de sa tendre épouse, il ne pipait mot. C'est ce qu'on appelle l'amour! On peut dire que j'ai été gâtée par la nature. Née dans une famille aisée et plus que gâtée pour le physique. Je tient essentiellement de ma mère pour ce côté, sauf ses cheveux couleur corbeau, j'ai hérité de ceux de mon père d'un brun clair et légèrement bouclés, ainsi que de ses yeux bleus azures.

Vous vous dites que j'ai eu une vie parfaite? C'est ce que je me dit aussi quand mon père veut bien me parler de la belle époque, ou que je pique le vieille album photo stocké au grenier que je regarde quand je m'isole dans le grenier. Même si c'est difficile, ça me fait du bien de me souvenir. Oui, ma mère est morte. Elle nous a quitté mon père et moi. Nous avons relevé le nez et affronté la situation en se soutenant mutuellement. J'avais alors 5 ans, je ne comprenais pas tout. Simplement que ma mère ne reviendrait jamais border mes draps le soir après l'histoire. Et que mon papa avait très mal au coeur.

Je le voyais triste. Il avait perdu ce sourire qu'il abordait toujours en rentrant du travail et en déposant ce doux baiser sur la joue de cette femme que je n'avais pas put connaître plus. On quitta alors les Etat-Unis afin de partir retrouver cette famille que je ne voyais que si peu. Mes grands-parents avaient demandé à ce que leur fille soit enterrée avec les siens, et non là bas avec ces parfaits inconnus. *soupire* Vivre avec la famille de maman, je remarquais que je ne tenais que très peu son métissage. C'était pourtant si beau cette peau ambrée. Et notre vie reprit son cours. Mon père se trouva un boulot et on me trouva une école.

On s'y installa quelque temps, celui nécessaire à mon père pour faire son deuil et comprendre qu'il n'avait pas le droit de se laisser aller à son chagrin. Tous les jours de la semaine apportait son lot quotidien. Le mercredi et les deux jours composant le week-end. A l'école, les enseignants me décrivaient comme étant une enfant sage et disciplinée, une enfant que l'on aime avoir dans sa classe et que l'on site en exemple. Toute aussi mignonne au travail de mon père que j'accompagnais quand il n'y avait pas école, je donnais envie à de nombreux couples d'avoir des enfants.

Je ne suis pas une enfant martyre, mais je n'ai pas non plus été un exemple de perfection. Si les gens vous disent tout cela, c'était avant cette bagarre. Cette fille, elle n'avait pas à dire que ma mère était morte et que c'était bien fait. Je l'ai frapper au visage en lui sautant dessus. Elle eu un bel oeil bleu et je gagna trois jours de vacances à la maison avec mon papa.

-papa, je te promets, ce n'était pas de ma faute, enfin si, mais je ne me suis pas retenue, elle ne devait pas dire ça sur ...

Cette fois-là, il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase. Coupée en plein élan d'explication, il m'avait prise dans ses bras. Il pleurait et me fit pleurer.

-J'en ai bien conscience que c'est difficile sans ta mère, mais on est tous les deux, et je t'aime ma fille, mais tu as raison, elle méritait cette claque.

Ce qu'il me dit ce soir là me fit tellement plaisir. Alors je compris que je pourrais à jamais, toujours compter sur cet homme. Et jamais personne ne pourrait rompre ce qui nous reliait. Il était mon père et j'étais sa fille!

Prenant de nouveau les valises, juste tous les deux, on partit cette fois-ci pour l'Angleterre, quittant pour toujours cette famille japonaise pour qui nous n'étions que de simples individus étrangers. Mon père avait contacté un ancien ami de la fac, il ne voulait pas retourner dans ce pays qui avait connu la mort de la femme qu'il avait tant aimé. Il y avait cette mamie qui venait nous apporter ses bons gâteaux maisons, même si ce n'était pas la mienne, je la considérais tout comme. Je ne dois pas être faite pour garder les gens prêt de moi très longtemps. Elle tomba malade.

-Je leur ferais des bisous pour vous, de là haut on te regardera grandir ma petite. N'oublie pas, on sera toujours là.

Me dit-elle la main posée sur mon coeur. Je retenais mes larmes pour lui montrer que j'étais forte, et lui fit mon plus beau sourire. Je savais que demain matin à mon petit déjeuner, je ne lui dirais pas bonjour.

C'est un pays magnifique. j'eu beaucoup de mal à m'adapter à la vie et surtout avec la nourriture, les anglais sont différents des américains. Je commença donc ma vie là-bas, l'école n'était pas ce que j'aimais le plus. Voulant faire jouer ma curiosité, il m'arrivait de faire le mur. Je l'escaladait malgré l'interdiction formelle des deux hommes. Un de ces jours, j'avais découvert un endroit qui me rappelait mon enfance et m'avait fait oublier le temps. ce n'est qu'en voyant le soleil se couchant à l'horizon que je me rendis compte de mon retard. Sur la route, je fis de mauvaises rencontre. Et cet homme tout particulièrement. Si il me fit mal en me tenant par les poignets, il ne put pas aller bien loin dans sa salle besogne. Une ombre l’assomma. Tout ce que je pus reconnaître était la silhouette d'un homme avant de m'évanouir. Me réveillant le lendemain, j'étais dans mon lit.

Après cette expérience, je pris mes distances avec les gens. Mais malgré tout, je repris le cours normal de ma scolarité. Entrant au lycée, je devenais une lycéenne presque comme toutes les autres. Devenant froide et peu sentimental, je ne cherchais plus à me faire des amis. Au revoir les jugements. Me moquant de ce qu'on pouvait dire de moi, j'alimentais même certaines rumeurs quand elles venaient à tomber dans le creux de mon oreille. Prenant à coeur les conseils avisés de mon père, je m'en amusais.

Sur la fin du collège, je formais mon caractère. Et en entrant au lycée, on disait déjà de nombreuses choses sur moi. J'entendais dire que j'étais froide, antipathique et complètement indifférente à ce qui m'entourait. C'était faux! J'aime m'occuper des animaux. Et de ce qui m'intéresse aussi. Faut savoir attiser mon attention, voilà tout.

Mais ce changement de cap, apportait d'autres surprises. Des surprises auxquelles je ne l'attendais pas. Comme ce garçon! Que mon père avait engagé pour me donner des cours supplémentaire en science, matière qui me donnait beaucoup de mal. La physique, la chimie et toutes ces formules compliqués qu'il faut apprendre et appliqué, je n'en comprenais pas la logique. Pourtant je n'avais pas ce mal en maths! Ce garçon n'était pas dans ma classe, ce monsieur intello avait sauté une classe, bien qu'il soit de la même année que moi, il se retrouvait donc au niveau supérieur. Ces yeux d'un bleu-gris froid, semblait impassible, pourtant pour le déstabiliser, j'y donnais. Pour mettre fin à ce calvaire, ces cours que j'avais en plus de tous ceux que je suivais (ou pas) au lycée, j'aurais fait n'importe quoi.

Je le cherchais et lui était tenace. Ce à quoi je ne m'attendais pas de la part d'un intello, fut la réponse au baiser que je lui donna pour pousser cette envie de le distraire plus loin. Allongée sur son lit, ce soir là, je ne sais pas ce qu'il en était pour lui, mais moi, je devins une adulte. Et cette expérience, on la renouvela à plusieurs reprises, cachant cette dite relation. Je ne sais pas si j'étais amoureuse, mais il se passait quelque chose de particulier avec ce garçon. J'aimais me trouver dans ses bras, blottit sous une couette chaude, ou sentir ses mains me savonner le dos lors d'une douche.

Entre nous c'était une idylle. Et pas le véritable amour, enfin c'est ce que je me dit pour me rassurer. Au lycée c'est comme ça. On tombe et on se relève. C'est en voyant cela durer et prendre une tournure sérieuse que je mis fin à cette aventure. Peut être par peur de me perdre dans les sentiments. La peine qu'avait ressentit mon père à la perte de la femme qu'il aimait le plus au monde, animait encore trop mes souvenirs pour que je puisse m'aventurer trop sérieusement dans une relation amoureuse. Je ne me rendis plus aux cours particuliers qu'il me donnait à son domicile, au lycée j'évitais toujours de le croiser. Cela dura plusieurs longues semaines.

Puis mon médecin m'apprit une nouvelle à laquelle je ne m'attendait pas du tout. C'est suite aux maux de ventres que je ressentais trop régulièrement selon mon père. Après quelques examens, une prise de sang, et une échographie, le monsieur à la blouse blanche m'informa d'une grossesse. De ses explications, reprises ensuite par mon papa, je compris que j'avais fait un dénis, et qu'au stade où je me trouvais, enlever la vie à cet enfant était interdit par la loi. Je pris alors la peur de ma vie. Tant de choses se bousculaient dans ma tête. Alors, je pris une grande décision, l'annoncer à Angus, et ensuite partir pour ne lui apporter aucun problème.

Le soir de notre rupture, quand je me rendis chez lui après plusieurs semaines sans l'avoir vu, je n'y trouva personne, l'attendant assise sur les marches du perron, ce n'est qu'après de longues heures d'attentes que je le vis arriver. Essayant de me prendre dans ses bras, maladroitement je pris du recul, dans ses bras, lui dire ce que j'avais à lui dire m'aurait été impossible.

-Je ... On ne peut pas continuer, les cours, nous! Après tout, ce n'est qu'une amourette de lycée comme tous le dise.. Aussi je déménage, donc on ne se reverra pas, tu n'aura pas non plus de soucis à te faire quand au fait que peut être je suis ... hum j'attends peut être un bébé, je n'en suis pas vraiment sur, mais rassure toi, je ne te demande rien, et puis ce sera mieux ainsi, non?

Je n'attendis pas sa réponse, quittant l'allé de son jardin, ayant un mal fou pour ne pas me retourner le regarder une dernière fois, je sais que sinon j'aurais eu encore plus de mal. C'est dans le grenier que j'essuyais les larmes décorant mes joues. Terminant leurs courses sur les photos rouvrant cette vieille cicatrice. A la suite de cette histoire, je demanda à mon père de changer de cape, je ne voulais pas que mon état de lycéenne enceinte fasse faux bon à Angus. Il avait lui, le droit à un avenir, après tout, au contraire de moi, il était brillant, et les rumeurs qui auraient put tourner sur lui, n'auraient été que préjudice. Bouclant nos valises, on quitta la ville laissant tout ou presque derrière nous. On s'offrait un nouveau départ!



Personne ne saura jamais, sauf cette personne qui a eu l'occasion de lire mon dossier avant que je ne le brûle. Oui, je l'ai emprunté et j'ai oublié de le rendre. Mais cette personne saura tenir le secret, il en va de sa vie!
Mais si il n'y tenait pas, il pourrait vous dire que je suis maman. Oui à mon âge! J'ai un enfant. Une petite fille merveilleuse, Juliet (Roméo et Juliette étant l'histoire que ma mère préférait). J'étais au lycée, en première année, et naïve, très naïve! Je suis tombée amoureuse du ce gars. Bref, comme ça se passe toujours dans les films.
Bref, ça s'est passé entre nous, comme ça se passe entre toutes personnes sexuellement actives. Un soir, les cours particuliers qu'il me donnait furent pousser un peu plus loin, allant jusqu'à la pratique. Bon, j'avoue depuis on a remit le couvert. Mais ce qu'on savait pas, c'était que ce soir là, autre chose, quelque chose qui nous dépassait, s'est créé en moi. C'était une toute petite vie. Celle d'un embryon qui allait devenir un minuscule bébé. Et naïve comme j'étais, selon moi, à mon âge, je ne pouvais pas tomber enceinte.

Je ne me suis donc jamais posée de questions et j'ai fait ce que l'on appelle un dénis de grosses. Il était bien sur trop tard quand on s'en ai aperçut. Et neuf mois plus tard, ce petit être naissait et faisait de moi une mère!
Mon père fut merveilleux avec cette affaire, même si je sais qu'il meurt d'envie de connaître le nom du gars responsable avec moi de cette situation, il ne m'oblige pas à cracher le morceau. Car justement, le gars en question, bien sur que je l'ai mit au courant, un trop plein de franchise fait partie de moi, mais je savais déjà qu'il n'en voudrait pas de sa responsabilité, pas à son âge et pas avec cet avenir prometteur qui était le sien.

Je garda mes doutes pour moi et lui dit au revoir. Je ne dit jamais son nom à personne. Seul moi connais l'identité du père de l'enfant que j'ai mis au monde et cela restera mon secret. Je lui avait fait cette promesse que je ne serais jamais plus un problème pour lui. Ceci avait été mes derniers mots pour lui. Un adieu ou un au revoir plutôt, parce qu'un adieu durerait trop longtemps pour être supportable. Parce que oui, même si je ne me l'avoue pas à moi-même et encore moins à lui ou aux autres, je crois bien que je suis follement amoureuse de ce garçon, et que ça ne risque pas de changer de si tôt.
Comme si on repartait tous les deux de zéros, avec une langoustine en plus venu s'incruster restant le lien qui nous unis! Même s'il n'en sait rien, quand je regarde ma fille, je retrouve chez un elle, un air de lui.
Ce qu'elle ne dit pas aussi, et surtout qu'elle ne s'avoue pas à elle même, c'est que cette histoire d'amour, qu'elle décrit simplement comme une amourette de lycée, va bien plus loin. Elle fut amoureuse, pour de vrai! Et l'est encore! Mais cette peur de le perdre, comme cela est arrivé à son père avec sa mère l'emporte sur les sentiments qu'elle éprouve pour le jeune homme. La demoiselle n'arrive pas à aller de l'avant et à l'oublier. Elle se doute que lui de son côté ai déjà tourné la page de cette histoire qu'ils ont partagé. Elle en souffre, mais le garde pour elle. Et encore...
Qu'elle soit orpheline de mère aussi reste une chose qu'elle ne dit pas. Elle considère que les gens n'ont pas à le savoir, elle n'aime tout simplement pas parler de son passé. Elle arrive à maîtriser différentes langues, ce qui lui apporte une certaine facilité pour les cours de langues, et l'explique avec le boulot de son père, tout en restant très vague sur le sujet.

Nous avons décidé de revenir au Japon, peut être par envie de retrouver les origines de ma défunte mère. J'étais au cinquième mois quand nous avons emménagé, et les quatre mois suivant je les passa à la maison. J'ai aujourd'hui repris les cours, et c'est mon père qui s'occupe de ma fille quand je ne le peux pas. Il est très présent pour moi, et bien qu'avec mes cours c'est difficile, j'essaye de l'être autant que lui pour ma fille. Je lui dois tellement à cet homme, je ferais tout pour devenir une adulte responsable qui assume toute seule ce que je me dois d'assumer, pour ainsi ne plus l'embêter, il a lui aussi le droit de connaître la paix.】

♣ En fait mon avatar n'a ni de nom ni d'origine particulière, il est fait à l'image que je voulais pour mon perso avec un rajout très perso de mon propre tatouage, autant dire que cet avatar est unique xD

Oh ma chérie d'amour te voilà enfin ! Bienvenue ♥

Bienvenue. :3